Randonnées en montagne dans les Hautes-Alpes

Quelques idées de randonnées

Randonnée à l'Aupillon

(Les étoiles marquent la difficulté, de *, facile à ****, très difficile)

On peut facilement passer une année entière en Embrunais (et presque une vie entière dans les Hautes-Alpes !) sans faire deux fois la même balade: c'est dire l'éventail des possibilités qui s'offre au marcheur de passage !! Des crêtes sauvages du Morgon aux belles forêts du Guillaume ou de Boscodon, des combes minérales des Ecrins aux vastes alpages du Queyras, la variété des itinéraires et des ambiances est immense: difficile alors d'en choisir quelques-uns à mettre en avant ! Les idées qui figurent ci-dessous sont des exemples de randonnées sur lesquelles je peux vous accompagner à la journée ou à la demi-journée; ils montrent une grande diversité de difficultés, de paysages et d'ambiances.

En hiver...

En hiver, la neige complique la progression du marcheur et les raquettes alourdissent chaque pas; elles sont pourtant un formidable outil de découverte et d'exploration. La présence de la faune, discrète, est révélée par le grand nombre d'empreintes dans la neige. Plus de chemin en cette saison, exceptées les traces faites par les autres randonneurs: l'itinéraire est à construire petit à petit et la pente devient le principal critère de cette construction. Quant aux descentes en raquette, elles réservent quand la neige est bonne de véritables sensations de glisse...

La crête du Bois *

Dénivellation: 200 à 300 m.

Crête du Bois

Au début de la vallée de Boscodon, cette petite balade entre prés et bois réserve de jolis points de vue sur le lac de Serre-Ponçon et ses deux rives. Très accessible, elle peut se décliner de différentes façons en fonction du niveau des participants, de la météo ou de la qualité de la neige. Cette boucle permettra dans tous les cas de prendre le temps d'observer les empreintes d'animaux et autres indices de vie... La célèbre abbaye de Boscodon se situe à deux kilomètres seulement du hameau de départ, et sa visite peut être combinée avec cette randonnée.

Le Serre du Mouton **

Dénivellation: 400 m.

Serre du mouton

Cette petite montagne ("serre" signifie "colline allongée") sépare la vallée de la Durance de celle de Réallon; c'est déjà un véritable sommet, qui culmine à 1976 m. On peut pour le gravir partir de la station de Réallon, ce qui réduit fortement la dénivellation. La plus grande partie de la balade se déroule dans un beau mélézin ponctué de clairières, puis l'on sort de la forêt au moment où l'on rejoint la crête: la vue s'ouvre alors largement sur le lac de Serre Ponçon et le sud du département. Les dernières pentes doivent être évitées par neige instable.

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Pré-Clos et la chapelle des Seyères ***

Dénivellation: 500 à 750 m.

Mont Guillaume

Juste au nord d'Embrun, une haute montagne aux formes arrondies domine la vallée: il s'agit du Mont-Guillaume. Ce vaste versant est notamment occupé par une forêt de mélèzes magnifique, qui abrite plusieurs cabanes telles que celle de Pré-Clos. Ce nom évoque facilement la clairière qui entoure la petite construction, joli point de vue sur le massif du Parpaillon et la vallée des Orres. Un peu plus haut à la sortie de la forêt, se trouve la chapelle des Seyères: à un peu plus de 2000 m d'altitude et au pied du col de Trempa-Latz, l'ambiance y est déjà nettement alpine.

Le col de la Gardette ***

Dénivellation: 700 m.

Au col de la Gardette

Au fond de la vallée de Réallon et à 2125 m d'altitude, le col de la Gardette est déjà un bel objectif pour le randonneur à raquettes. Après un départ en forêt (très belle hêtraie, puis mélèzin), l'itinéraire remonte une vallée large, aux pentes souvent douces. De croupe en croupe, on parvient finalement au large col de la Gardette, d'où l'on domine le lac de Serre-Ponçon au sud. Côté nord, les premières vallées du parc national des Ecrins, aux pentes souvent très raides, font face au col.

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En été...

La neige ne libère que tard, au mois de juin parfois, les hauts sommets. Dès le milieu du printemps pourtant, la randonnée à pied peut à nouveau se pratiquer sur de nombreux versants, à condition de ne pas monter trop haut. Mais c'est à partir de la mi-juin que les vastes espaces pastoraux d'altitude redeviennent un vrai terrain de liberté; la végétation explose dans le court laps de temps dont elle dispose pour sa reproduction. Les conditions sont alors très favorables aux longues randonnées et à de très nombreuses observations: faune, flore, géologie, lectures paysagères...

Le Morgonnet *

Dénivellation: 400 m.

Barre de la Coquille

Ce petit sommet de la commune de Pontis, qui n'atteint que 1754 m, peut se gravir à la demi-journée et convient bien aux enfants; il constitue un point de vue incontournable sur l'ensemble du lac de Serre-Ponçon. En effet, le Morgonnet est situé dans la partie finale de la longue crête qui fait la frontière entre le Dauphiné et la Provence historiques, entre la Durance et l'Ubaye (qui constituent les deux "branches" du lac). Si l'on dispose d'un peu de temps, ou au printemps lorsque les plus hauts sommets ne sont pas encore accessibles, on peut combiner son ascension avec celle de la Coquille, jolie crête rocheuse et aérienne.

Le Col de la Coupa **

Dénivellation: 850 m.

Col de la Coupa

Au fond de la vallée de Réallon, le col de la Coupa constitue un passage ancien vers Ancelle et le Champsaur. Avec ses 2323 m, son ascension se mérite mais le coup d'oeil vaut l'effort. D'autant que depuis quelques années, les falaises qui dominent le sentier abritent en été de nombreux vautours fauves: vous aurez peut-être la chance de les voir décoller, lorsque le soleil réchauffe suffisamment l'air pour créer des courants thermiques ascendants. Les sommets qui dominent le fond du vallon côté sud (Pousterle et Parias notamment) sont également accessibles mais leur ascension est nettement plus longue et difficile, et la progression se fait essentiellement hors-sentier dans un terrain labyrinthique. Ils constituent cependant un bel objectif du fait de la beauté sauvage et de la faible fréquentation de ce vallon.

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Le lac Brun ***

Dénivellation: 1100 m.

Marmotte

Le lac Brun se situe au début de la vallée de Réallon, au pied du versant nord-ouest du col de Trempa-Latz, à 2343 m d'altitude. Il faut y monter en juin ou juillet, lorsque le lac est encore bien en eau: tout le parcours est alors jalonné de ruisseaux et cascades, et la flore est particulièrement riche. Les alpages de la partie haute sont un véritable "terrain à marmottes" et des observations proches n'y sont pas rares. Cette randonnée a une dénivellation relativement importante, elle s'adresse donc à des marcheurs déjà un peu entraînés, d'autant qu'une partie de l'itinéraire se déroule hors-sentier.

Le Pouzenc ****

Dénivellation: 1250 m.

Le Pouzenc

Sa silhouette élancée domine tout l'Embrunais, côté Parpaillon: le Pouzenc, avec ses 2898 m, est un objectif de taille, et surtout un point de vue exceptionnel sur... tout le sud-est de la France ! Par temps clair en effet, la vue porte par-delà les Ecrins, jusqu'à la Vanoise et au Mont-Blanc, ainsi que vers les Alpes italiennes. On y voit les principaux sommets du Queyras, du Mercantour; le Ventoux et la montagne de Lure, le Dévoluy et le Vercors; et même parfois le début du massif central (plateaux ardéchois). Son ascension est évidemment exigente: longue dénivellation, bonne distance, et cerise sur le gâteau, une crête finale rocheuse et aérienne, jamais difficile mais réservée aux très bons marcheurs (sur la photo, le Pouzenc est à gauche, et on y accède par la crête issue du col du Pouzenc, qui sépare les deux hauts sommets).

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